Chaque année, plus de 4 000 milliards de mégots de cigarettes sont jetés dans la nature dans le monde et chacun d’entre eux pollue quelque 500 litres d’eau. Un poison auquel le jeune ingénieur a décidé de s’attaquer. Il y a quelques mois, pour son stage de fin d’études, Julien Paque a créé Tchaomégot avec un double objectif : limiter la pollution de l’environnement et transformer les mégots en objets en plastique ou en isolant pour les secteurs du bâtiment ou du textile, pour en faire par exemple des doudounes.

4 000 mégots pour un manteau

Julien Paque estime que 4 000 mégots sont nécessaires pour confectionner un manteau. Pour récolter sa matière première, il a noué différents partenariats avec des bars et des restaurants (qui offrent une consommation ou une pizza aux clients qui amènent une bouteille remplie de mégots). Il participe aussi à des ramassages de déchets comme le 29 septembre à Dunkerque lors de la première édition du DK clean up day : “on y a récupéré entre 500 000 et un million de mégots !

Dépolluer et transformer

Julien en est encore au stade du prototypage et est à la recherche de soutiens pour mener son projet à bien. “Un mégot peut paraître sale et odorant, concède le jeune homme. Cependant la fibre présente dans le filtre de cigarette peut être nettoyée afin de devenir stérile, non toxique et réutilisable dans de multiples domaines.” Il a mis au point un procédé qui n’utilise pas d’eau, pour renforcer l’aspect écologique de son projet et a pris des cours de couture pour créer son premier manteau : “chaud et sans odeur !

Participez !

Prochaines étapes pour Julien : faire labelliser le protocole de nettoyage par un laboratoire certifié, déposer un brevet, intégrer un incubateur et commencer à créer. Pour cela, Julien a besoin de fonds et de montrer à de futurs investisseur que son projet intéresse le grand public : rendez-vous sur la cagnotte kisskissbankbank de TchaoMégot et prenez part au projet !