En 2022, le nombre de contrats d’apprentissage signés dans le secteur privé et public poursuit sa progression, avec 53 831 contrats signés contre 48 800 en 2021. L’augmentation concerne particulièrement l’enseignement supérieur. Le nombre d’apprentis en licence a, en effet, triplé en trois ans et le nombre d’inscrits en master a augmenté de 40 %. Les niveaux CAP et Bac PRO concentrent 52 % des effectifs, tandis que les niveaux licence et master accueillent 25 % des apprentis.

Les secteurs de l’industrie et du commerce en tête

L’industrie, le commerce, les métiers de bouche, le bâtiment et les travaux publics sont les secteurs qui emploient le plus d’apprentis historiquement et qui continuent de progresser. À noter toutefois une importante progression des effectifs dans le commerce, les fonctions administratives et tertiaires, l’informatique et la création numérique.

Un taux d’insertion bien supérieur

En juillet 2020, un an après leur sortie d’études, 65 % des apprentis ont un emploi salarié dans le secteur privé en France, (Source: étude DARES, 2021). À tous les niveaux de formation, l’insertion s’améliore entre 6 et 12 mois. Avoir obtenu son diplôme est toujours un avantage pour l’insertion professionnelle à 12 mois. Le taux d’emploi des diplômés est de 69 % contre 56 % pour les non diplômés, tous niveaux confondus.

Le choix gagnant de l’apprentissage

Selon l’enquête CPU (France Universités) commanditée en mai 2021, l’apprentissage a un effet positif pour l’élévation du niveau de formation. L’apprentissage y est un véritable choix de la part des étudiants (86 % des répondants), au même titre que la formation elle-même, auquel s’ajoappreute la volonté de suivre un type d’enseignement spécifique et d’une insertion dans l’entreprise (74,2 % des répondants).

Sans l’apprentissage, 30 % des apprentis n’auraient pas poursuivi leurs études en formation initiale, que ce soit au niveau licence ou au niveau master. Pour les apprentis du supérieur, les caractéristiques du premier emploi sont moins déterminantes car, dans tous les cas, leur passage par l’apprentissage est valorisé par rapport à la voie scolaire. L’apprentissage est, pour eux, davantage protecteur en cas de conjoncture défavorable. (Étude Céreq, 2021).

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