À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, le 8 mars 2022, la Région met à l’honneur des femmes qui font les Hauts-de-France. De Lili Leignel, ambassadrice de la mémoire, à la visionnaire Marie-Ange Godin, en passant par la cheffe d’entreprise Nesrine Darragi, l’engagée Catherine Soubrier, la femme de lettres Marguerite Yourcenar, la téméraire Jeanne Hachette, notre ambassadrice culinaire Pépée Le Mat, la professeure cardiologue Claire Mounier ou encore l’incroyable Berthe au grand pied. Découvrez le portrait de ces femmes extraordinaires.
Contre la précarité menstruelle des jeunes
Depuis le début de l’année, la Région a doté 175 établissements de protections périodiques (serviette hygiéniques, protèges slips jetables et tampons avec et sans applicateur). La difficulté d’accès aux protections périodiques lors des règles est une réalité pour près de 2 millions de femmes en France. Pour les lycéennes, cela peut générer des absences en classe et mettre en péril leur scolarité. La Région Hauts-de-France a fait le choix de s’engager à leurs côtés et met à disposition gratuitement serviettes hygiéniques et tampons.
Avec le CORIF pour l’insertion professionnelle des femmes
En 2021, le CORIF a continué de travailler avec les femmes sur l’élargissement de leurs choix professionnels, en organisant, si la situation sanitaire le permet, des salons avec des entreprises et des organismes de formation qu’elles ne connaissent pas. Dans des secteurs tels que celui de l’industrie, des témoignages de femmes qui exercent un métier traditionnellement masculin ont été recueillis et ont fait l’objet de 15 portraits vidéos qui sont utilisés pour valoriser ces parcours chez Pôle Emploi, les missions locales… Ces femmes sont mises à l’honneur lors de cinq cérémonies dans des antennes de la Région.
Les femmes en Hauts-de-France
En 2018, selon l’INSEE, près de 3 100 000 femmes vivent en Hauts-de-France, représentant un peu plus de la moitié de la population de la région (51,5 %). Les jeunes générations de femmes obtiennent de meilleurs résultats au baccalauréat et sont plus souvent diplômées du supérieur que les hommes. Elles semblent ainsi mieux armées pour réussir sur le marché du travail. Pour autant, leur taux d’emploi (71 %) reste bien en deçà de celui des hommes (écart de 10 points dans la région) et le taux de chômage plus élevé (15,2 %, écart de 1,7 point).
Lorsqu’elles ont un emploi, les femmes travaillent plus souvent à temps partiel (27 % contre 5 % pour les hommes en 2018). Elles perçoivent un salaire net horaire moins élevé que leurs homologues masculins, alors même qu’elles sont plus diplômées que leurs homologues masculins.
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