les 630 finalistes en ont fini avec les 44e finales nationales des Olympiades des métiers. Qui sera champion/ne de France ?

De parole d’experts, de jurés et d’anciens compétiteurs, c’est la journée la plus éprouvante des Olympiades. La plus courte aussi : les finalistes n’ont que la matinée pour faire la différence ! Après déjà plus de 15 heures de finale, les corps sont fatigués, les nerfs ont été mis à rude épreuve et les sensibilités sont à fleur de peau. Pourtant, c’est maintenant qu’il faut tout donner. Comme toute finale sportive, c’est dans les derniers instants que se révèlent les futurs vainqueurs.

« J’ai appris beaucoup de moi-même »

Aurélien l’a bien compris. Avec son coach de luxe, le champion d’Europe des métiers Alexandre Etienne, le futur ingénieur enchaîne les performances de haut vol. Il a même réussi à faire mieux que son prédécesseur avant lui, il y a deux ans lors des 43e finales nationales organisées à Strasbourg ! Lors de ces dernières heures, le futur ingénieur a écrasé la concurrence lors du module matinal, puis dans le speed module. Les espoirs de victoire sont réels.

« Au moins, je n’aurai pas de regrets, explique le jeune finaliste, épuisé après tant d’efforts. Cette finale, je voulais qu’elle se déroule comme ça. Exaltante, épuisante, exigeante, formatrice. Je peux d’ores et déjà dire que je serai un meilleur professionnel après Bordeaux, car j’ai appris beaucoup de moi-même. Maintenant, je croise les doigts pour ce soir et l’annonce des résultats. »

Tous formés à l’excellence

Même état d’esprit chez Antoine et ses supporters, en finale « Couverture métallique ». L’ancien apprenti, en formation à Amiens, a tout donné pendant deux jours et demi. Après un départ timide le premier jour, il s’est rattrapé les deux jours suivants pour revenir en trombe sur le peloton de tête. Lui aussi a ensuite brillé lors du speed module, organisé le samedi matin.

« Il a de l’or dans ses mains, ce garçon. Je suis fier de lui, fier de son parcours, fier de la personne qu’il est, s’enthousiasme son formateur et premier fan, plus stressé que son élève lui-même. Les Olympiades, c’est une compétition comme nulle autre pareille. On passe par toutes les émotions : la joie, le désespoir, l’euphorie, la peine… Au final, ce n’est que du positif. Demandez aux finalistes présents à Bordeaux : ils en sortiront tous grandis. »

Stress avant la cérémonie de clôture

Comme toute compétition, il y aura des vainqueurs et des vaincus. Tous n’ont pas eu une compétition aisée, avec des concurrents redoutables en face d’eux. Au petit jeu des pronostics, la marraine de l’équipe Hauts-de-France des métiers, Caroline Liénart, préfère botter en touche. Si elle espère plusieurs médailles, elle doute que le pôle alimentation rapporte des titres cette année.

« Cette édition a confirmé la naissance de futurs grands champions. Certains sont venus à Bordeaux car c’était une étape indispensable pour se mesurer aux meilleurs du monde lors des finales internationales Worldskills. D’autres ont beaucoup appris, reviendront meilleurs dans deux ans, en Normandie, avance celle qui fut championne de France en 2015. On ne peut qu’être fiers d’eux, de leur parcours et de leur détermination. »

Qui sera champion de France ? Combien de médailles remportera, pour sa première participation aux finales nationales des Olympiades des métiers, l’équipe des Hauts-de-France ? Qui s’envolera en octobre pour Abu Dhabi ? Réponse en fin de soirée !