Animation, design, audiovisuel, jeux vidéo, réalité virtuelle… Tous les jeunes des Hauts-de-France, étudiants ou jeunes diplômés, dans le domaine des industries culturelles et créatives étaient invités par Pictanovo à présenter un projet qui leur tenait à cœur, qu’il soit personnel ou scolaire. En jeu, deux prix de 1 000 euros et six “coups de pouce” offerts par les partenaires de l’opération pour de la communication, ou de l’accompagnement entrepreneurial.

Six finalistes sur scène

Les participants étaient issus de neuf écoles des Hauts-de-France. Après une première sélection sur dossier en juillet, six finalistes ont été choisis pour la deuxième étape : présenter leurs projets devant un panel de professionnels. Sept minutes de présentation et cinq minutes de questions-réponses avec le jury pour convaincre et remporter l’un des prix mis en jeu. Au menu : des projets vidéo ou d’animation, des jeux vidéo et un projet de design urbain.

Et les gagnants sont…

Au terme des discussions animées autour de ces six travaux de grande qualité, le jury a choisi de récompenser dans la catégorie “images” Stuffed, un court métrage d’animation érotique et dans la catégorie “design – Jeux vidéo”, Un homme, un jeu narratif qui a pour objectif de sensibiliser le joueur au quotidien des personnes sans abri. Juliette Scherpereel, fraichement diplômée de Pôle IIID à Roubaix, porte ce projet de fin d’études aux côté de huit jeunes collègues : “le joueur incarne Émile, un ancien sans-abri à la recherche de son meilleur ami disparu. Dans sa quête, il rencontre d’autres SDF qu’il essaie d’aider. L’idée est aussi de permettre aux joueurs de savoir quoi faire dans la vie réelle.

Le coup de cœur Génération #HDF

En tant que partenaire, la Région a décerné le prix Génération #HDF à son coup de cœur : il s’agit de Gaïa Mendzylewski. La jeune diplômée de l’ESAAT, à Roubaix, a toujours été fascinée par les matières : qu’elles soient cassantes, gluantes, coulantes, etc. Elle a réalisé Le poseur de questions, un film de 6 minutes en peinture animée, dont le héros est un petit garçon perdu sur une terre minérale et inhabitée. D’une curiosité intense, il pose ses questions avec les mains : “il est obsédé par son environnement et serait prêt à le casser en deux, juste pour voir tout ce qu’il renferme de beau !” Le film est visuellement terminé, “il ne manque plus que le son pour donner définitivement vie à la matière !” Rendez-vous prochainement sur ce site pour découvrir le portrait de cette jeune artiste régionale.